Un métier en plein essor, mais sans cadre
Le covering – ou habillage adhésif automobile – est en train de transformer durablement l’univers de la préparation esthétique. Jadis réservé à quelques passionnés ou professionnels de l’événementiel, il est désormais omniprésent : personnalisation de véhicules particuliers, habillage de flottes d’entreprises, marketing visuel temporaire, ou encore protection de carrosserie.
Mais si la demande explose, le métier, lui, reste encore largement informel.
Des centaines de poseurs se lancent chaque année, en auto-entrepreneur ou en petite structure. Les offres pullulent, mais les niveaux de qualité varient fortement. Pour un professionnel consciencieux, il devient difficile de se différencier dans un marché qui manque de repères communs, de normes partagées et de reconnaissance officielle.
L'absence de certification freine la crédibilité et l’accès aux marchés
Sans cadre de référence :
-
Les clients hésitent à payer le juste prix,
-
Les grandes marques ne délèguent pas leurs véhicules à n’importe qui,
-
Les appels d’offres excluent souvent les indépendants non certifiés,
-
Et les erreurs techniques (films mal posés, post-chauffe absent, défauts visibles…) fragilisent l’ensemble du marché.
Pour les entrepreneurs du secteur, l’absence de reconnaissance est un frein au développement : pas de garantie de compétence, pas de financement CPF ou OPCO, pas de levier pour professionnaliser une équipe.
Vers une structuration officielle du métier
C’est dans ce contexte que des acteurs engagés comme SP FORMATION, dirigé par Armand LOSPIED, travaillent à la construction d’un référentiel professionnel fondé sur la réalité du terrain.
L’objectif : créer une certification spécifique au covering/wrapping, adossée au Répertoire Spécifique (RS), permettant :
-
De valider un socle de compétences techniques, reconnu par les fabricants (3M, Hexis, Avery Dennison…),
-
De professionnaliser les indépendants et les porteurs de projet,
-
De renforcer la crédibilité des offres commerciales auprès des marques, collectivités et entreprises,
-
D’ouvrir l’accès aux financements publics et privés (formation, insertion, reconversion).
Un métier technique, exigeant, et potentiellement rentable
Contrairement aux idées reçues, poser un film covering ne s’improvise pas. C’est une discipline technique à part entière, qui exige :
-
Une préparation minutieuse du véhicule (température, humidité, nettoyage en plusieurs étapes),
-
Une dextérité précise pour la pose plane comme sur zones complexes (poignées, pare-chocs),
-
La maîtrise des températures de post-chauffe, véritable point critique,
-
Et une capacité à conseiller le client sur les limites du produit, son entretien, sa durabilité.
Un poseur formé, structuré, équipé et certifié peut dégager un chiffre d'affaires significatif. Mais pour cela, il lui faut des fondations solides. Et c’est précisément ce que cette future certification professionnelle viendrait offrir.
Un enjeu stratégique pour les entrepreneurs du covering
Demain, un professionnel certifié pourra :
-
Répondre à des marchés publics ou privés avec un niveau d’exigence technique validé,
-
Justifier de sa compétence auprès des compagnies d’assurance ou de leasing,
-
Développer une activité plus pérenne et moins soumise à la concurrence non qualifiée,
-
Et, surtout, construire une marque personnelle ou commerciale crédible.
Un signal fort pour la filière automobile et la formation
En structurant le métier de poseur de film covering, c’est toute une filière qui monte en gamme. Les entreprises gagnent en qualité, les clients en satisfaction, les formateurs en clarté pédagogique, et les entrepreneurs en sécurité juridique et commerciale.
Ce chantier engagé autour d’une certification RS covering, co-construite avec les professionnels du terrain, pourrait bien devenir un tournant stratégique pour la reconnaissance du métier, et pour ceux qui veulent construire leur avenir dans ce secteur technique, exigeant, mais incroyablement prometteur. => Se former au covering Auto